C’est une Isabelle Blais aux multiples visages que nous propose le film Borderline. Le scénario est tiré de 2 livres de Marie-Sisi Labrèche : Borderline et La Brèche.
On nous fait découvrir l’univers de Kiki Labrèche(Isabelle Blais), une écrivaine en devenir qui a de la difficulté à écrire son livre.
On comprend son univers instable par les entre coupures de son passé. Le film se joue sur 3 tableaux. On voie Kiki à 10ans, une jeune fille qui est élevée par sa grand-mère (Angèle Coutu) alors que sa mère (Sylvie Drapeau) se fait interner. La Kiki de 20 ans, qui abuse de son entrée dans le monde adulte avec des excès d’alcool et de sexe. La Kiki de 30 ans qui tente de trouver un sens à sa vie, en écrivant un roman.
Elle ira chercher chez Chiki (Jean-Hugues Anglade), son professeur de littérature, son complexe d’oedipe; l’amour paternel qu’elle n’aura jamais connu. En cheminant dans l’écriture de son roman, elle cheminera aussi sur sa vie personnelle. Elle prend conscience qu’elle est dépendante affective et qu’elle a peur des relations amoureuses stables.
Le passage à l’âge de 30 ans la fera évoluer et elle découvrira que sa vie ne peut plus rester au beau fixe. Est-ce qu’un amour sain la fera grandir et l’aidera à se sentir mieux dans sa peau? En apprenant à s’aimer elle-même, Kiki apprendra à s’ouvrir aux autres et à se laisser aimer.
Un très bon film, lourd psychologiquement puisqu’on nous met face à face avec un trouble de personnalité et à une enfance au goût amer, mais le scénario prend tout son sens à la fin. Le titre n’aurait pas pu être plus représentatif. Puisqu’en fait borderline est un trouble de la personnalité limite qui est caractérisé par une instabilité dans les relations interpersonnelles, par des humeurs changeantes et par un manque de confiance en soi.
À première vue, le film est composé de beaucoup de scène d’érotisme, mais ça nous permet de comprendre le mal de vivre du personnage principal. Par ces scènes de baise on peut identifier facilement son manque d’affection et sa difficulté à s’engager dans une vraie relation amoureuse. Le long métrage nous fait passer par différentes émotions tout en nous faisant apprivoiser les personnages. On nous met face à un mal de vivre qui est réel mais qu’on ne connaît pas profondément. Bref, c’est un film touchant qui ne laisse pas indifférent. Borderline est un film où s’entremêle le désespoir, la haine, la peur, l’espoir, la quête de soi-même et une lueur d’amour.
*** pour la bande annonce du film c'est par ici
vendredi 7 mars 2008
dimanche 2 mars 2008
l'ère de l'intégration?
Il y a de cela 1 mois, une comission scolaire de Toronto annonçait la mise sur pied en 2009 d'une école pour les élèves Noirs. La question a soulevé beaucoup de controverses...
***
Au début des années 60, aux États-Unis, Martin Luther King s’est battu afin de faire valoir les droits des Noirs à l’équité. Près de 50 ans plus tard, au Canada, on veut revenir à la ségrégation en offrant une éducation exclusivement pour les noirs. C’est ce qu’a annoncé la commission scolaire de Toronto le 30 janvier dernier. Est-ce que l’ouverture de cette école va permettre aux jeunes d’améliorer leur taux de réussite? Personnellement, je suis contre cette initiative. Ce projet ne fait qu’augmenter un sentiment de différence envers la population afro-canadienne et ne favorise pas son épanouissement dans la culture canadienne.
Cette idée de permettre aux élèves noirs d’avoir accès à une tout autre éducation ne fait qu’augmenter un sentiment de « différence » entre eux et le reste de la population canadienne. En 2005, beaucoup de citoyens se sont indignés face aux déclarations du Dr Mailloux qui disait que: « les Noirs avaient un quotient intellectuel plus faible que la moyenne » à l’émission Tout le monde en parle. Même si nous crions au racisme lorsque quelqu’un critique ou désigne les Noirs comme une entité inférieure, nous propageons le même genre de préjugés en disant qu’ils sont moins intelligents, qu’ils ont de la difficulté à apprendre. La commission scolaire de Toronto a affirmé que l’école ne serait pas réservée exclusivement aux élèves Noirs. Mais, si une école offre un enseignement spécialisé sur l’histoire des Noirs et qu’elle vise à contrer le décrochage scolaire chez les Noirs, le reste de la population n’est pas concernée et l’école sera spécialisé uniquement pour cette partie de la population. Comme le déclare Me Betty, qui est membre d’une coalition de leaders de la communauté noire opposés au projet :
« l’école s’adressera à tous les élèves alors qu’elle est proposée et conçue pour répondre à un problème particulier, celui des jeunes de la communauté noire qui ne réussissent pas dans le système régulier. »
Ce n’est pas tout, vous avez probablement déjà entendu parler de l’époque où les Noirs devaient s’asseoir à l’arrière dans l’autobus et à l’église puisque les sièges à l’avant étaient réservés aux Blancs. En permettant l’ouverture d’une école exclusivement pour les Noirs, c’est une forme de régression. C’est un retour à la ségrégation, à l’isolement. Selon Me Betty :
« cela ne rendra pas service à notre communauté. Toronto, une des villes les plus multiculturelles au monde, s’est bâtie sur la compréhension de la culture des uns et des autres, ce qui se fait en travaillant et en socialisant ensemble. »
Je suis persuadée qu’il ne faut pas isoler les Noirs si on veut les aider à s’épanouir dans un pays aussi multiculturel que le Canada. Il faudrait plutôt intégrer leur culture à celle des autres en même temps qu’on les intègre à notre culture.
Il est important de rappeler que selon la commission scolaire de Toronto, l’un des objectifs de la mise sur pied de cette école est de tenter de diminuer le taux de décrochage. Il est important de miser sur la réussite des élèves, mais il serait mieux de donner des ressources aux enseignants. Les faits sont là, « Selon une étude datant de 2006, 40% des jeunes Noirs de Toronto n'achèvent pas leur scolarité secondaire» mais le décrochage est aussi une réalité pour le reste de la population canadienne. Les établissements scolaires mettent sur pied des programmes pour réussir à radier cette tendance. Je pense fortement qu’il faut appliquer ces programmes aux groupes afro-canadiens afin de les aider ; c’est d’un soutien dont ils ont besoin et non d’une éducation sur la culture afrocentrique. Les ressources qui sont disponibles ont démontré leur efficacité ; comme le programme Passeport pour ma réussite de Regent Park :
« Qui a réduit le taux de décrochage de 56 % à 10 %, prend maintenant de l'expansion à Toronto et à l'échelle nationale. »
Les statistiques démontrent que le taux de décrochage va en diminuant depuis quelques années au Canada. En ce qui concerne la province de l’Ontario :
« Le taux de décrochage se situait en moyenne à 13,5 % pendant la période 1990-1991 à 1992-1993, mais il a reculé à 7,9 % pendant la période 2002-2003 à 2004-2005 »
Malgré que les commissions scolaires connaissent ces faits, je suis outrée d’apprendre qu’une école spécialement pour les Noirs sera ouverte en 2009. C’est une forme de discrimination. Si les écoles sont en mesure de diminuer le taux de décrochage scolaire pour la majorité de la population étudiante et qu’elles sont capables d’encadrer les élèves en difficulté, je suis persuadé que ces écoles sont aptes à aider les jeunes Noirs. Puisqu’à la base, le problème reste le même malgré l’origine ethnique. C’est pourquoi il est primordial de ne pas séparer les élèves noirs des autres. Les étudiants noirs se verront eux aussi comme une classe à part et ne seront pas plus motivés. Créer une sorte de ghetto ne sert qu’à les discriminer et non à les aider.
Dans l’ensemble, en favorisant l’intégration de toutes les cultures, on permet à l’identité canadienne d’évoluer et aux différentes origines ethniques de retrouver un peu de leur propre culture dans la culture canadienne. Ceci permet une meilleure intégration. Il faut bannir l’isolement de certains groupes et viser plutôt à les encadrer et les supporter. C’est pour cela qu’il faut s’opposer à l’initiative de la commission scolaire de Toronto ; puisque, comme le montre les statistiques, il est possible de diminuer le taux de décrochage scolaire malgré l’environnement d’étude. Il faut simplement adapter les ressources disponibles à la clientèle visée. Espérons que la population ne visera pas un retour vers la ségrégation mais qu’elle considérera plutôt l’ère de l’intégration.
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Au début des années 60, aux États-Unis, Martin Luther King s’est battu afin de faire valoir les droits des Noirs à l’équité. Près de 50 ans plus tard, au Canada, on veut revenir à la ségrégation en offrant une éducation exclusivement pour les noirs. C’est ce qu’a annoncé la commission scolaire de Toronto le 30 janvier dernier. Est-ce que l’ouverture de cette école va permettre aux jeunes d’améliorer leur taux de réussite? Personnellement, je suis contre cette initiative. Ce projet ne fait qu’augmenter un sentiment de différence envers la population afro-canadienne et ne favorise pas son épanouissement dans la culture canadienne.
Cette idée de permettre aux élèves noirs d’avoir accès à une tout autre éducation ne fait qu’augmenter un sentiment de « différence » entre eux et le reste de la population canadienne. En 2005, beaucoup de citoyens se sont indignés face aux déclarations du Dr Mailloux qui disait que: « les Noirs avaient un quotient intellectuel plus faible que la moyenne » à l’émission Tout le monde en parle. Même si nous crions au racisme lorsque quelqu’un critique ou désigne les Noirs comme une entité inférieure, nous propageons le même genre de préjugés en disant qu’ils sont moins intelligents, qu’ils ont de la difficulté à apprendre. La commission scolaire de Toronto a affirmé que l’école ne serait pas réservée exclusivement aux élèves Noirs. Mais, si une école offre un enseignement spécialisé sur l’histoire des Noirs et qu’elle vise à contrer le décrochage scolaire chez les Noirs, le reste de la population n’est pas concernée et l’école sera spécialisé uniquement pour cette partie de la population. Comme le déclare Me Betty, qui est membre d’une coalition de leaders de la communauté noire opposés au projet :
« l’école s’adressera à tous les élèves alors qu’elle est proposée et conçue pour répondre à un problème particulier, celui des jeunes de la communauté noire qui ne réussissent pas dans le système régulier. »
Ce n’est pas tout, vous avez probablement déjà entendu parler de l’époque où les Noirs devaient s’asseoir à l’arrière dans l’autobus et à l’église puisque les sièges à l’avant étaient réservés aux Blancs. En permettant l’ouverture d’une école exclusivement pour les Noirs, c’est une forme de régression. C’est un retour à la ségrégation, à l’isolement. Selon Me Betty :
« cela ne rendra pas service à notre communauté. Toronto, une des villes les plus multiculturelles au monde, s’est bâtie sur la compréhension de la culture des uns et des autres, ce qui se fait en travaillant et en socialisant ensemble. »
Je suis persuadée qu’il ne faut pas isoler les Noirs si on veut les aider à s’épanouir dans un pays aussi multiculturel que le Canada. Il faudrait plutôt intégrer leur culture à celle des autres en même temps qu’on les intègre à notre culture.
Il est important de rappeler que selon la commission scolaire de Toronto, l’un des objectifs de la mise sur pied de cette école est de tenter de diminuer le taux de décrochage. Il est important de miser sur la réussite des élèves, mais il serait mieux de donner des ressources aux enseignants. Les faits sont là, « Selon une étude datant de 2006, 40% des jeunes Noirs de Toronto n'achèvent pas leur scolarité secondaire» mais le décrochage est aussi une réalité pour le reste de la population canadienne. Les établissements scolaires mettent sur pied des programmes pour réussir à radier cette tendance. Je pense fortement qu’il faut appliquer ces programmes aux groupes afro-canadiens afin de les aider ; c’est d’un soutien dont ils ont besoin et non d’une éducation sur la culture afrocentrique. Les ressources qui sont disponibles ont démontré leur efficacité ; comme le programme Passeport pour ma réussite de Regent Park :
« Qui a réduit le taux de décrochage de 56 % à 10 %, prend maintenant de l'expansion à Toronto et à l'échelle nationale. »
Les statistiques démontrent que le taux de décrochage va en diminuant depuis quelques années au Canada. En ce qui concerne la province de l’Ontario :
« Le taux de décrochage se situait en moyenne à 13,5 % pendant la période 1990-1991 à 1992-1993, mais il a reculé à 7,9 % pendant la période 2002-2003 à 2004-2005 »
Malgré que les commissions scolaires connaissent ces faits, je suis outrée d’apprendre qu’une école spécialement pour les Noirs sera ouverte en 2009. C’est une forme de discrimination. Si les écoles sont en mesure de diminuer le taux de décrochage scolaire pour la majorité de la population étudiante et qu’elles sont capables d’encadrer les élèves en difficulté, je suis persuadé que ces écoles sont aptes à aider les jeunes Noirs. Puisqu’à la base, le problème reste le même malgré l’origine ethnique. C’est pourquoi il est primordial de ne pas séparer les élèves noirs des autres. Les étudiants noirs se verront eux aussi comme une classe à part et ne seront pas plus motivés. Créer une sorte de ghetto ne sert qu’à les discriminer et non à les aider.
Dans l’ensemble, en favorisant l’intégration de toutes les cultures, on permet à l’identité canadienne d’évoluer et aux différentes origines ethniques de retrouver un peu de leur propre culture dans la culture canadienne. Ceci permet une meilleure intégration. Il faut bannir l’isolement de certains groupes et viser plutôt à les encadrer et les supporter. C’est pour cela qu’il faut s’opposer à l’initiative de la commission scolaire de Toronto ; puisque, comme le montre les statistiques, il est possible de diminuer le taux de décrochage scolaire malgré l’environnement d’étude. Il faut simplement adapter les ressources disponibles à la clientèle visée. Espérons que la population ne visera pas un retour vers la ségrégation mais qu’elle considérera plutôt l’ère de l’intégration.
mercredi 20 février 2008
L'expérience d'une vie...
La semaine dernière, le destin m'a fait un clin d'oeil... enfin est-ce le destin? Les plus septiques diront que non. Du moins, il doit y avoir une raison pour qu'à ce moment précis de ma vie je reçoive ce courriel dans ma boite de réception.
Une petite mise en contexte;
Depuis que j'ai commencé mon BAC en journalisme, je me dis que je vais devoir acquérir de l'expérience de travail loin des grands centres comme Montréal. Faire mon bout de chemin et apprendre de mes erreurs quoi! Depuis septembre je rêve, à voix haute, d'aller travailler dans l'ouest canadien. Les rocheuses m'appellent, une autre culture, un autre rythme de vie… En faisant le calcul, quand j'aurai mon BAC (l'an prochain!), ce sera Vancouver 2010 quelques mois après. Tout un concours de circonstance. Une raison de plus qui me pousse à vouloir suivre mon rêve.
....
Ce fameux courriel concernait justement les jeux olympiques d'hiver 2010. Les organisateurs sont à la recherche de bénévoles. Le courriel disait : « une expérience de vie sans pareille », c’est vendeur et en ce qui me concerne ça fonctionne. Ce n’est peut-être pas le destin, mais ça me fait encore plus rêver !
Vous me direz que tout cela n’est que l’an prochain, mais je ne veux pas me retrouver à la dernière minute à me dire : « Où ? Quoi ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? »
Donc, j’y rêve, j’y pense, je m’y prépare. J’ai besoin de changement et d’aventure ; je n’aime pas ce qui stagne. Dernièrement, depuis septembre je dirais, j’ai l’impression que ma vie stagne justement. Ma vie est au beau fixe. Une routine qui devient déprimante et sans touche d’extravagance (ou si peu…).
Lorsque j’ai du temps libre, je me permets d’y penser. Mon copain est d’accord avec moi et ma famille aussi ! Donc, aucune raison d’être retenu au beau fixe. Mais je dois revenir à la réalité par moment… note à moi-même :c’est dans 1 an et demi tout ça !
Enfin, rêver n’a jamais fait de mal à personne. Je persiste à croire qu’en y pensant plus, j’aurai encore plus le goût de réaliser ce rêve lorsque viendra le moment opportun !
D’ici là, retour à la routine, qui a un petit goût amer… école, travail, repos !
Une petite mise en contexte;
Depuis que j'ai commencé mon BAC en journalisme, je me dis que je vais devoir acquérir de l'expérience de travail loin des grands centres comme Montréal. Faire mon bout de chemin et apprendre de mes erreurs quoi! Depuis septembre je rêve, à voix haute, d'aller travailler dans l'ouest canadien. Les rocheuses m'appellent, une autre culture, un autre rythme de vie… En faisant le calcul, quand j'aurai mon BAC (l'an prochain!), ce sera Vancouver 2010 quelques mois après. Tout un concours de circonstance. Une raison de plus qui me pousse à vouloir suivre mon rêve.
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Ce fameux courriel concernait justement les jeux olympiques d'hiver 2010. Les organisateurs sont à la recherche de bénévoles. Le courriel disait : « une expérience de vie sans pareille », c’est vendeur et en ce qui me concerne ça fonctionne. Ce n’est peut-être pas le destin, mais ça me fait encore plus rêver !
Vous me direz que tout cela n’est que l’an prochain, mais je ne veux pas me retrouver à la dernière minute à me dire : « Où ? Quoi ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? »
Donc, j’y rêve, j’y pense, je m’y prépare. J’ai besoin de changement et d’aventure ; je n’aime pas ce qui stagne. Dernièrement, depuis septembre je dirais, j’ai l’impression que ma vie stagne justement. Ma vie est au beau fixe. Une routine qui devient déprimante et sans touche d’extravagance (ou si peu…).
Lorsque j’ai du temps libre, je me permets d’y penser. Mon copain est d’accord avec moi et ma famille aussi ! Donc, aucune raison d’être retenu au beau fixe. Mais je dois revenir à la réalité par moment… note à moi-même :c’est dans 1 an et demi tout ça !
Enfin, rêver n’a jamais fait de mal à personne. Je persiste à croire qu’en y pensant plus, j’aurai encore plus le goût de réaliser ce rêve lorsque viendra le moment opportun !
D’ici là, retour à la routine, qui a un petit goût amer… école, travail, repos !
lundi 11 février 2008
Les Lavigueur la vraie histoire...
On en parle encore, peut-être est-ce la raison pourquoi on en parle à Tout le monde en parle. La série télévisée connaît la même tournure médiatique que la famille en 1986. Tout le monde a sont mot à dire; tout le monde y va de son commentaire. Le plus récent : l’auteur, Jacques Savoie, n’a pas représenté la vraie vraie histoire. L’auteur a extrapolé, il a « rempli les trous ». Les médias ont critiqué la façon dont ils sont représentés, l’agente immobilière clame haut et fort à qui veut l’entendre qu’elle n’a jamais vendu l’information de l’achat de la maison sur l’île aux Pruches contre un pot de vin, les avocats sont scandalisés de l’image qu’on a reproduit d'eux, etc. Mais comme l’explique Jacques Savoie, la vraie histoire concerne l’histoire des Lavigueurs; plus particulièrement la version d'Yve Lavigueur. Tous les personnages secondaires ont des noms fictifs, leur personnalité et leur propos résument ce qui s’est déroulé à l’époque. Une sorte de pot-pourri de toutes les versions des gens qui étaient dans l’entourage de la célèbre famille.
À prime à bord, l’histoire est une «série télévisée », alors à proprement dit il faut savoir en prendre et en laisser. Pour rendre l’histoire intéressante aux yeux des téléspectateurs il est normal que l’auteur ait romancé le tout. Puisqu’il y a seulement deux membres de la famille Lavigueur (Yve et Sylvie) qui sont encore en vie, ils ne pouvaient pas être partout à la fois, c’est donc impossible de connaître la vraie vérité. Comment savoir, ou tout simplement se souvenir, comment Louise se sentait sous l’emprise de Johné ou savoir comment s’est senti Michel dans toute l’ampleur qu’a pris le tourbillon médiatique? Ils peuvent avoir une idée, un souvenir, mais encore là personne ne peut réellement savoir ce que les autres pensent ou ont pensés.
Ce qui est important à retenir de cette histoire c’est que chaque être humain a des sentiments. Il n’est pas juste de profiter de la naïveté des uns pour vendre des gros titres de journaux ou d’épier leur moindres faits et gestes dans le but de trouver une faille ou un moment inédit. Personne ne mérite d’être traité comme des animaux en cage. Comme le dit le dicton : «l’argent ne fait pas le bonheur», les Lavigueur n’ont même pas eu la chance de profiter du petit miracle qui leur est arrivé le 2 avril 1986. Le « conte de fée à 7 650 267$ », comme l’appelait le Journal de Montréal, a pris l’allure d’un cauchemar. Un cauchemar qu’ils (les Lavigeur) ne pouvaient pas fuir. Les médias et la population étaient toujours là à en demander plus, plus de drame, plus d’histoires croustillantes,... Mais entre vous et moi, une famille qui a vécu ses petits malheurs, qui a de la difficulté à joindre les deux bouts ne mérite-t-elle pas ce « conte de fée »? Ils ont eu la chance qu’un bon samaritain leur redonne le billet gagnant; pourquoi n’ont-ils pas eu la chance d’en profiter tranquillement en famille après les temps durs qu’ils venaient de traverser?
La télésérie Les Lavigueur la vraie histoire est une belle leçon de morale, qui nous fait comprendre qu’il faut savoir respecter les gens et qu’il faut avoir des limites face à la curiosité humaine. Oui l’histoire est peut-être romancé, mais les faits restent les mêmes. Malheureusement, malgré le recul, les tourbillons médiatiques sont encore utilisés à outrance au 21e siècle. Preuve que nous n’apprenons pas de nos erreurs...
À prime à bord, l’histoire est une «série télévisée », alors à proprement dit il faut savoir en prendre et en laisser. Pour rendre l’histoire intéressante aux yeux des téléspectateurs il est normal que l’auteur ait romancé le tout. Puisqu’il y a seulement deux membres de la famille Lavigueur (Yve et Sylvie) qui sont encore en vie, ils ne pouvaient pas être partout à la fois, c’est donc impossible de connaître la vraie vérité. Comment savoir, ou tout simplement se souvenir, comment Louise se sentait sous l’emprise de Johné ou savoir comment s’est senti Michel dans toute l’ampleur qu’a pris le tourbillon médiatique? Ils peuvent avoir une idée, un souvenir, mais encore là personne ne peut réellement savoir ce que les autres pensent ou ont pensés.
Ce qui est important à retenir de cette histoire c’est que chaque être humain a des sentiments. Il n’est pas juste de profiter de la naïveté des uns pour vendre des gros titres de journaux ou d’épier leur moindres faits et gestes dans le but de trouver une faille ou un moment inédit. Personne ne mérite d’être traité comme des animaux en cage. Comme le dit le dicton : «l’argent ne fait pas le bonheur», les Lavigueur n’ont même pas eu la chance de profiter du petit miracle qui leur est arrivé le 2 avril 1986. Le « conte de fée à 7 650 267$ », comme l’appelait le Journal de Montréal, a pris l’allure d’un cauchemar. Un cauchemar qu’ils (les Lavigeur) ne pouvaient pas fuir. Les médias et la population étaient toujours là à en demander plus, plus de drame, plus d’histoires croustillantes,... Mais entre vous et moi, une famille qui a vécu ses petits malheurs, qui a de la difficulté à joindre les deux bouts ne mérite-t-elle pas ce « conte de fée »? Ils ont eu la chance qu’un bon samaritain leur redonne le billet gagnant; pourquoi n’ont-ils pas eu la chance d’en profiter tranquillement en famille après les temps durs qu’ils venaient de traverser?
La télésérie Les Lavigueur la vraie histoire est une belle leçon de morale, qui nous fait comprendre qu’il faut savoir respecter les gens et qu’il faut avoir des limites face à la curiosité humaine. Oui l’histoire est peut-être romancé, mais les faits restent les mêmes. Malheureusement, malgré le recul, les tourbillons médiatiques sont encore utilisés à outrance au 21e siècle. Preuve que nous n’apprenons pas de nos erreurs...
dimanche 3 février 2008
Prélude?
Peut-être est-ce une raison de commencer mon appartenance à l'univer du blog, peut-êre est-ce simplement mon instinct de journaliste en herbe; qui aime tout anaylser...
C'est après avoir tant entendu parler de cet univers dernièrement dans mon entourage et c'est en revenant du spectacle de Dumas, hier soir, que j'ai eu une petite envie de faire un simple retour sur ce show qui m'a fait planer, voir même rêver.... Et qui ne m'a certe pas laissé indifférente....
Alors j'y vais comme suit....
****
C'est un spectacle intime et personnalisé qu'a offert Dumas au public de Trois-Rivières, samedi soir.
C'est au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières que Dumas a livré sa performance, un des lieux où il a débuté sa carrière lorsqu'il était étudiant.
Devant une foule un peu timide par moment, le chanteur s'adressait directement au public, les invitant à se lever.
Pour aller chercher l'attention de tout le monde, Dumas n'a pas hésité à changer ses paroles de chansons pour y incorporer des lieux "typiquement trifluviens", comme le boulevard des Récollets, le Cap-de-la-Madeleine, le Coconut Bar, le Zénobe, etc. Difficile de ne pas se transposer dans sa musique lorsqu'on peut si facilement s’y identifier.
Le contact public-scène était omniprésent, Dumas a fait participer la foule, il les invitait à chanter et il s'amusait à faire rire : « Au nombre de gens qu’il y a ici ce soir, comparé à la population de Trois-Rivières, c’est comme jouer au Stade Olympique ! »
Le chanteur a offert un répertoire éclectique, passant par son album Le cours des jours, Fixer le temps et des chansons extraites de la bande sonore du film Les aimants et même la chanson Miss Ecstassy. Cette dernière qu’il a chantée pour l'une des premières fois devant public dans le cadre du concours Cégep en Spectacle en 1999, au Cégep de Trois-Rivières.
Malgré quelques blancs de mémoires (pour les 2 chansons extraites du film Les aimants) Dumas s’est repris en faisant chanter la foule, «le chœur de Trois-Rivières» , comme il s’amusait à dire.
Pendant presque 2h, Dumas et ses musiciens n'ont pas hésité à se donner corps et âme pour leur public.
Un spectacle, où la chimie était présente et où chacun se laissait transporter dans l’imaginaire des paroles.
***
Allez visiter pour voir (entendre) http://www.dumasmusique.com/
C'est après avoir tant entendu parler de cet univers dernièrement dans mon entourage et c'est en revenant du spectacle de Dumas, hier soir, que j'ai eu une petite envie de faire un simple retour sur ce show qui m'a fait planer, voir même rêver.... Et qui ne m'a certe pas laissé indifférente....
Alors j'y vais comme suit....
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C'est un spectacle intime et personnalisé qu'a offert Dumas au public de Trois-Rivières, samedi soir.
C'est au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières que Dumas a livré sa performance, un des lieux où il a débuté sa carrière lorsqu'il était étudiant.
Devant une foule un peu timide par moment, le chanteur s'adressait directement au public, les invitant à se lever.
Pour aller chercher l'attention de tout le monde, Dumas n'a pas hésité à changer ses paroles de chansons pour y incorporer des lieux "typiquement trifluviens", comme le boulevard des Récollets, le Cap-de-la-Madeleine, le Coconut Bar, le Zénobe, etc. Difficile de ne pas se transposer dans sa musique lorsqu'on peut si facilement s’y identifier.
Le contact public-scène était omniprésent, Dumas a fait participer la foule, il les invitait à chanter et il s'amusait à faire rire : « Au nombre de gens qu’il y a ici ce soir, comparé à la population de Trois-Rivières, c’est comme jouer au Stade Olympique ! »
Le chanteur a offert un répertoire éclectique, passant par son album Le cours des jours, Fixer le temps et des chansons extraites de la bande sonore du film Les aimants et même la chanson Miss Ecstassy. Cette dernière qu’il a chantée pour l'une des premières fois devant public dans le cadre du concours Cégep en Spectacle en 1999, au Cégep de Trois-Rivières.
Malgré quelques blancs de mémoires (pour les 2 chansons extraites du film Les aimants) Dumas s’est repris en faisant chanter la foule, «le chœur de Trois-Rivières» , comme il s’amusait à dire.
Pendant presque 2h, Dumas et ses musiciens n'ont pas hésité à se donner corps et âme pour leur public.
Un spectacle, où la chimie était présente et où chacun se laissait transporter dans l’imaginaire des paroles.
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Allez visiter pour voir (entendre) http://www.dumasmusique.com/
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